Rabu, 12 Februari 2014

La créativité des auteurs de séries étant visiblement sans limite, la typologie par format ou par genre

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La créativité des auteurs de séries étant visiblement sans limite, la typologie par format ou par genre ne peut se faire qu'a posteriori, à la lecture de l'histoire des séries télévisées et de l'analyse des différentes œuvres. Depuis plusieurs années, on constate une évolution considérable dans le domaine des séries, en particulier des séries américaines.
Certaines, comme 24 heures chrono révolutionnent le genre en introduisant le concept de temps réel : chaque minute qui se passe dans le feuilleton correspond en théorie à une minute dans la réalité. Il n'y a donc pas d'ellipse ou de « flashbacks ». 24 heures chrono introduit en outre à la télévision une nouvelle façon de filmer, façon "pris sur le vif", qui inspirera par la suite d'autres séries, comme The Shield.
Si la cible publicitaire préférée des séries était autrefois la « ménagère de moins de 50 ans », elle est aujourd'hui beaucoup plus variée. Il existe désormais des séries pour adolescents ou jeunes adultes (Buffy contre les vampires, Charmed, Les Frères Scott, ou déjà dans les années 1980 : 21 Jump Street), des séries pour adultes, parfois très crues (Sex and the City, Nip/Tuck, The Shield), et des séries plus ou moins familiales (Sept à la maison, Friends).
Une série comme Nip/Tuck, qui aborde sans détour des sujets tabous comme le sexe ou la drogue et met en scène avec réalisme et crudité des opérations de chirurgie esthétique, montre à quel point la liberté de ton s’est développée dans le genre.
Les séries sont suivies par un nombre de téléspectateurs croissant : ainsi, Les Experts et aujourd'hui NCIS : Enquêtes spéciales drainent environ 20 millions de spectateurs à chaque épisode aux États-Unis.
Attirés par ces audiences records et par la qualité de ces séries, de plus en plus d'acteurs célèbres du grand écran acceptent d’y apparaître dans des rôles secondaires (Michelle Rodríguez et Dominic Monaghan dans Lost : Les Disparus, Glenn Close, puis Forest Whitaker dans The Shield). Des réalisateurs de grande renommée se proposent pour en réaliser quelques épisodes (Quentin Tarantino a notamment tourné un épisode d’Urgences et un épisode des Experts mais aussi joué dans deux épisodes d'Alias).
Ventes et exploitations[modifier | modifier le code]
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En France, le format diffèrera aussi pendant longtemps de celui des autres pays: alors qu'à l'étranger

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JusLes premières séries françaises. ont elles aussi puisé leur inspiration dans la culture historique (Le Chevalier de Maison Rouge, Thierry la Fronde). Elles ont souvent été inspirées de romans-feuilletons : Rocambole, Vidocq, Jacquou le Croquant et bien sûr Belphégor, pour ne citer que les plus connues. La télévision française est également, dès l'origine, friande de séries policières: Les Cinq Dernières Minutes, Les Enquêtes du commissaire Maigret, Commissaire Moulin, Les Brigades du Tigre (cette dernière série mêlant intrigues policières et culture historique).
qu'au début des années 1980, la télévision française était un monopole d'État et subissait des contraintes extrêmement fortes (moyens financiers limités, autocensure), ce qui ne l'a pas empêché de produire parfois des séries iconoclastes comme Les Shadoks, créée en 1968. Selon certains observateurs, la fin du monopole a compromis la qualité des productions françaises5. En effet, rares sont les séries françaises contemporaines accueillies favorablement par la critique.
Ainsi, dans les années 1990, la télévision française voit, avec AB Productions, l'arrivée de nombreuses sitcoms telles que Salut Les Musclés, Premiers Baisers ou Hélène et les Garçons qui subissent les foudres de la critique mais reçoivent les faveurs du jeune public. Si certaines séries françaises diffusées actuellement sont de grands succès en termes d'audimat (Plus belle la vie est suivie quotidiennement par 5 millions de téléspectateurs en moyenne), aucune d'entre elles n'a connu de succès d'estime comparable à celui de leurs cousines américaines. Des séries françaises comme Section de recherches ou L'Hôpital reposent sur des intrigues inspirées des séries américaines à succès, mais sont comparées négativement à leurs modèles (respectivement Les Experts et Grey's Anatomy) et n'ont pas eu l'audience escomptée.
On peut noter au moins deux grandes constantes dans les séries françaises contemporaines : l'importance des fictions policières (Navarro, Julie Lescaut, Femmes de loi…) et celle des fictions basées sur un personnage principal positif, faisant l'éloge de la solidarité (L'Instit, Louis la Brocante, Joséphine, ange gardien…).
En France, le format diffèrera aussi pendant longtemps de celui des autres pays: alors qu'à l'étranger un épisode dure en moyenne 42 minutes, la durée d'un épisode d'une série produite en France sera de 90 minutes afin de s'accorder à la durée d'un prime-time français. L’inconvénient étant que cette durée hors-normes est un frein à l'exportation, cette tendance s'est nettement estompée ces dernières années, les chaînes françaises adoptant désormais le 42 minutes et diffusant deux ou trois épisodes à la suite pour préserver la durée du prime-time.
Un genre en évolution[modifier | modifier le code]
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britannique. La qualité de la production télévisuelle britannique est mondialement reconnue, non

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La BBC s'intéresse à la télévision dès 1929. Après quelques essais techniques, elle acquiert des studios en 1932. En 1936, le groupe diffuse déjà des programmes réguliers ; les diffusions utilisent d'abord en alternance les équipements de deux concurrents, Baird et Marconi EMI, puis par la suite uniquement ceux de Marconi, supérieurs techniquement. En 1939, 11 000 postes de télévision reçoivent les programmes, avant que la guerre n'éclate et que tout programme soit interrompu.
Les diffusions reprennent en juin 1946 sur la seule BBC. Une loi sur l'ouverture de la télévision au privé passe en juillet 1954 et lance la création du Independant Television Authority (ITV). En juillet 1955 démarre la première série télévisée britannique : Dixon of Dock Green65 de Ted Willis sur la BBC. Ce n'est qu'en septembre 1955 qu'ITV commence à émettre, sous la forme de quinze compagnies locales de diffusion et de production, parmi lesquelles Associated Rediffusion (Londres et banlieue en semaine), ATV (Londres le week-end), Granada TV (Angleterre nord-ouest en semaine) et d'autres, notamment pour l'Écosse et le Pays de Galles.
Cette profusion de productions indépendantes concurrentes pousse la BBC à développer une grande créativité dans ses fictions et à instaurer une liberté de ton suprenante pour une chaîne publique. La firme ITC, de Lew Grade, qui vendra en général en parallèle sur le marché américain, produit pour des diffusions sur ITV, à commencer par Robin des Bois (de Ralph Smart, 1955), puis Colonel March (1957). Par la suite, ce sont ces deux genres principaux : série historique et policière, qui seront produits pour la télévision britannique (Guillaume Tell en 1958 sur ITV, Ivanhoé en 1958 sur BBC, Ici Interpol en 1959 sur ITV, Sir Francis Drake, le corsaire de la reine en 1961 sur ITV, etc). En 1959, ITV produit L'Homme invisible de Ralph Smart et ouvre la porte au genres de la science-fiction et du fantastique. Cette période des années 1950 et du début des années 1960 a été appelée l'Âge d'or de la télévision britannique.
BBC Two démarre en avril 1964, avec la production Kiss me Kate. À partir des années 1960, les séries d'aventure se raréfient mais les productions de science-fiction/fantastique se développent, majoritairement par les œuvres de Gerry Anderson, ainsi que la série Doctor Who. L'espionnage connaît lui aussi l'essor avec des séries majeures comme Destination Danger (de Ralph Smart, 1960), Chapeau melon et bottes de cuir (1961), mais aussi L'Homme à la valise (de Denis Spooner, 1967).
On commence à envisager des diffusions en couleur, mais les normes ne sont pas encore décidées en Europe. Finalement, entre le système NTSC américain, le SÉCAM en France et le PAL en Allemagne, c'est le PAL qui est choisi et la diffusion couleur commence en décembre 1967. Trois compagnies ITV importantes sont créées en 1968. Associated Rediffusion fusionne avec ABC TV (Associated British picture Corporation) pour former Thames Television, afin de desservir Londres et sa banlieue en semaine. C'est ce groupe qui produira Benny Hill. LWT (London Weekend Television) est aussi créé la même année pour les diffusions du week-end. En même temps démarre Yorkshire Television (YTV).
Pendant cette période, des séries de genre aventurier-justicier se développent, telles Le Saint (1962, ITV) ou Amicalement vôtre (1971, ITV). C'est aussi la naissance des séries hybrides fantastique/espionnage : Les Champions (1968, ITC), ainsi que le chef-d'œuvre allégorique Le Prisonnier (de Patrick McGoohan, ITV).
Les genres aventurier-justicier et espionnage déclinent au début des années 1970 avec Poigne de fer et séduction (de Gerry Anderson, 1972, sur ITV). Dans le même temps, l'audience s'équilibre entre la BBC et ITV. Une première chaîne câblée débute en 1972 à Greenwich, desservant 9000 foyers. En 1982 apparaît la chaîne commerciale Channel 4.
Des séries plus modernes apparaissent, relevant du genre procédural et de l'adaptation du patrimoine littéraire policier britannique : Hercule Poirot d'Agatha Christie (Hercule Poirot, 1989, LWT), Campion de Margery Allingham (Campion, 1989, BBC), Sherlock Holmes de Conan Doyle (Les Aventures de Sherlock Holmes, 1984, Granada TV), Inspecteur Morse de Colin Dexter (Inspecteur Morse, 1987, ITV), Frère Cadfael d'Edith Pargeter (genre de policier-médiéval — Cadfael, 1994, ITV).
Depuis l'apparition du réseau ITV la concurrence entre les chaînes a sans cesse stimulé la création britannique. La qualité de la production télévisuelle britannique est mondialement reconnue, non seulement dans le domaine de la fiction, mais aussi dans celui des dramatiques et du documentaire.
France[modifier | modifier le code]
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